Tous les membres du personnel sont censés connaître les six principes fondamentaux relatifs à la prévention de l’exploitation et des atteintes sexuelles du Comité permanent interorganisations (CPI) des Nations Unies 

1. L’exploitation et les atteintes sexuelles sont considérées comme des fautes graves justifiant le renvoi du personnel humanitaire.

2. Toute activité sexuelle avec des enfants (personne âgée de moins de 18 ans) est interdite quel que soit l’âge de la majorité ou du consentement dans la région visée. La méconnaissance de l’âge réel de l’enfant ne peut être invoquée comme défense.

3. Il est interdit de chercher à obtenir des faveurs sexuelles ou toute autre forme de comportement à caractère humiliant, dégradant ou servile en échange d’argent, d’un emploi, de biens ou de services. Ceci inclut l’assistance due aux bénéficiaires.

4. Toute relation sexuelle entre une personne qui fournit une assistance ou une protection humanitaire et une personne qui bénéficie d’une telle assistance ou protection impliquant un usage abusif de son grade ou de sa position est interdite. Ce type de relation porte atteinte à la crédibilité et à l’intégrité de l’action humanitaire.

5. Tout agent humanitaire qui soupçonne un collègue, employé ou non par le même organisme, de commettre des atteintes sexuelles ou des actes d’exploitation sexuelle doit faire part de ses soupçons par l’intermédiaire des mécanismes établis par l’organisme qui l’emploie.

6. Les agents humanitaires sont tenus d’instaurer et de préserver un environnement propre à prévenir toute exploitation ou atteintes sexuelles et de promouvoir l’application de leur code de conduite. Il incombe en particulier aux responsables à tous les niveaux d’appuyer et de mettre en place des systèmes qui permettent de préserver cet environnement.